Pourquoi parler de lyrique médiéval?

Auteurs-es

  • Ardis Butterfield

DOI :

https://doi.org/10.26034/la.tdl.2020.995

Résumé

Quelle pourrait être la contribution du lyrique médiéval à ce que l’on appelle les New Lyrics Studies? Cet article soutient que la culture manuscrite médiévale offre une nouvelle compréhension de la «lecture lyrique», qui renvoie au passage à l’imprimé des poèmes d’Emily Dickinson opéré au XIXe siècle (tel que le décrit Virginia Jackson), et remet en question les hypothèses influentes que cette lecture formule au sujet du lyrique. Le monde du poème court en moyen anglais qui est trilingue, donc non anglocentré, se réclame différemment de la littérarité, et implique la présence (largement non-écrite) de la musique. La pratique répandue de la citation sape encore davantage le concept d’un objet écrit particulier, rendu familier par l’imprimerie moderne. Des exemples tirés de divers manuscrits suggèrent des modes de lecture tant latéraux que verticaux, attentifs au réseau instable de traces verbales et au rôle fuyant de la mélodie. Ils sont aptes à être appliqués à la poésie postmédiévale.

Mots-clés: CHANSON. FORME. LECTURE DE SURFACE. LYRIQUE. MÉDIÉVAL.

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Publié-e

2020-10-20

Numéro

Rubrique

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